AVIATION 

Depuis l'année 2020 et ses confinements, le trafic aérien international a été impacté comme jamais il ne l'avait été. Le trafic français n'a pas échappé à la crise lui aussi : 70% de vols en moins en 2020 et encore 65% de déficit en 2021. 

Les compagnies aériennes, mises à rude épreuve ont su survivre grâce aux aides économiques. Les aéroports, privés de dessertes en l'absence de compagnie aérienne ont connus parfois un trafic quasiment nul. Ils enregistrent 200% de dettes en plus et une perte de 12 milliards d'euros. 

Ainsi, ils ont dû placer leurs salariés en chômage partiel ou même les licencier. Certains aéroports ont donc dû mettre un terme définitif à leur activité commerciale, comme c'est le cas de Dinard-Pleurtuit après le retrait de Ryanair qui assurait l'unique liaison vers Londres. 

Cependant ce n'est pas le cas de tout les aéroports français : peu à peu ils réouvrent de nouvelles lignes afin d'atteindre les chiffres de 2019. L'aéroport de Montpellier est sûrement celui qui a su le mieux se relever de la crise avec le développement du tourisme méditerranéen Ainsi, les grands aéroports français (Paris, Nice, Lyon, Nantes...) réussiront rapidement à retrouver un trafic d'avant crise tout en faisant en sorte d'appliquer les nouvelles normes sur la neutralité carbonne, qui reste primordial en Europe, l'avenir de certains aéroports régionaux (Lorient, Limoges, Poitiers...) reste malheureusement incertain.

Rédaction : Pierre-Louis Dufour, service aviation et défense de Planète info.