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Internationale :

Cet article n'a pas été rédigé par la rédaction de Planète Info, mais provient directement de l'AFP. 

Un soldat français tué au combat au Mali en plein désengagement de Barkhane

© Etat Major des Armées/AFP/-
© Etat Major des Armées/AFP/-

Un soldat français a été tué au combat au Mali vendredi, alors que la France a entamé le désengagement partiel de la force Barkhane au Sahel, censée se concentrer sur des actions antijihadistes, dans un contexte tendu entre Paris et Bamako.

Le caporal-chef Maxime Blasco, 34 ans, un soldat déjà plusieurs fois décoré du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère, sud-est), avait reçu en juin la médaille militaire "pour la valeur exceptionnelle de ses services", a précisé la présidence de la République dans un communiqué, évoquant "l'émotion particulièrement vive" du président Emmanuel Macron.

Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, auxquels s'ajoutent six morts par accident.

Selon l'état-major des armées, la victime a été tuée "au cours d'une opération de reconnaissance et de harcèlement" dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.

"Des éléments d'un groupe armé terroriste ont été détectés par un drone Reaper tôt dans la matinée, dans la forêt de N'Daki. Une patrouille de deux hélicoptères d'attaque a été rapidement engagée pour les neutraliser", a poursuivi l'état-major.

Un groupe de commandos a ensuite été déployé au sol. Il "a été pris à partie à courte distance par d'autres éléments du groupe armé terroriste. Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco a été touché par un tireur embusqué". Il a rapidement succombé à ses blessures, selon le communiqué de l'armée.

Paris avait revendiqué la "neutralisation" en août au Mali du chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, une opération qualifiée de "succès majeur" pour la France.

"Des éléments d'un groupe armé terroriste ont été détectés par un drone Reaper tôt dans la matinée, dans la forêt de N'Daki. Une patrouille de deux hélicoptères d'attaque a été rapidement engagée pour les neutraliser", a poursuivi l'état-major.

Un groupe de commandos a ensuite été déployé au sol. Il "a été pris à partie à courte distance par d'autres éléments du groupe armé terroriste. Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco a été touché par un tireur embusqué". Il a rapidement succombé à ses blessures, selon le communiqué de l'armée.

Paris avait revendiqué la "neutralisation" en août au Mali du chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, une opération qualifiée de "succès majeur" pour la France.